La réalité francophone de l’Arménie
L’ambassadeur de France a ouvert cette semaine la Saison 2024 de la Francophonie en Arménie, en rappelant aussi toutes les valeurs et l’importance que celle-ci incarne pour l’espace francophone et pour la France.
Par Olivier Merlet
Avec le printemps (il est presque là !), les belles journées reviennent et celles de la Francophonie aussi. La Saison 2024 de la Francophonie vient d’être lancée à Erevan, elle se prolongera tout au long du mois d’avril et le programme est copieux et savoureux.
Son coup d’envoi a été donné ce jeudi par l’ambassadeur de France, Olivier Decottignies, qui a souhaité la dédier cette année à la mémoire de Christian Ter-Stepanian disparu en novembre dernier, ancien ambassadeur de l’Arménie auprès de l’UNESCO et de l’Organisation internationale de la Francophonie, mais surtout promoteur historique de la langue française en Arménie et des relations avec la France.
Le représentant de la diplomatie française en Arménie avait réuni autour de lui le vice-ministre de l’Éducation et de la Culture, Artur Martirosyan, Lucas Rosenkranz, ambassadeur de Suisse et président du groupe des ambassadeurs francophones ainsi que Davit Knyazyan, chargé de la coopération au ministère des Affaires étrangères. Des représentants du Canada et de Belgique étaient aussi présents ainsi que plusieurs personnalités des arts et du spectacle, francophones et francophiles bien sûr.
Rappelant que le français est la troisième langue étrangère étudiée par plus de 50 000 élèves arméniens (« 62 000 ! », précisera même plus tard le vice-ministre de l’éducation), Olivier Decottignies a souligné que « l’appartenance de l’Arménie à la Francophonie n’est pas qu’un choix diplomatique ou politique, mais une réalité culturelle et humaine », que font vivre à travers tout le pays de nombreuses écoles et établissements secondaires ainsi qu’une multitude de centres francophones, animés par des bénévoles dont le diplomate a d’ailleurs a salué l’action à deux reprises.
Lire ci-dessous l’article du “Courrier d’Erevan”